
La gale auriculaire du chat
Malheureusement très fréquente, la gale du chat infeste le conduit auditif externe du chat, et préférentiellement celui des chatons. Elle se développe par la présence d’un petit acarien - l’otodecte - qui s’étend peu à peu pour envahir la totalité de l’oreille. La gale est contagieuse : il suffit qu’un animal sain entre en contact étroit avec un autre animal contaminé, pour être lui-même la future proie des parasites de la gale.
Ces acariens, une fois installés, pondent des œufs, qui éclosent en larves, pour devenir des adultes en quelques semaines. L’oreille du chat est donc rapidement intégralement infestée. Ces parasites sont particulièrement robustes et tenaces au traitement : se débarrasser de ce fléau est une véritable épreuve de longue haleine !
L’intérieur des oreilles galeuses se remplit d’un cérumen noir et abondant, inhabituel chez les animaux domestiques bien soignés. La présence de gale provoque de violentes démangeaisons : le chat se gratte frénétiquement pour tenter de calmer le prurit.
Ses oreilles sont sensibles : il gémit lorsque vous les lui caressez.
La plupart du temps, la gale gagne les deux oreilles du chat.
Vu la résistance de la gale aux traitements, il est recommandé de consulter un vétérinaire pour mettre en place rapidement une thérapie efficace.
Pour stopper le développement des parasites de l’oreille du chat et les éradiquer, le traitement peut être administré en local - directement dans le conduit auditif du chat - ou par voie buccale - en comprimés. La gale est tenace : les traitements devront être bien conduits et sur une longue durée.
La teigne du chat
La teigne ressemble de près à la gale, par sa contagiosité entre animaux, et malheureusement au maître. Le parasite en question est cette fois-ci un champignon, très résistant aux traitements, et qui envahit aussi facilement l’habitat : il s'incruste dans les tissus d’ameublement, tapis, couvertures en tout genre.
Il est relativement facile de détecter la teigne chez le chat.
Cette maladie parasitaire crée au chat des plaies circulaires, bien délimitées, typiques de l’infection à champignons. Cette mycose engendre une chute des poils localisée et bien nette, qui dévoile des plaques rouges, le plus souvent au niveau de la tête et du museau du chat.
Les puces
Ces parasites rendent la vie dure aux chats et à leurs colocataires humains et animaux. La contamination d'un nouvel animal se fait par l'environnement infesté : des puces émergentes de l'habitat ou de l'extérieur lui sauteront dessus quand il passera à proximité. Cela favorise l’infestation d’un animal à l’autre, ainsi que l’environnement intérieur : canapé, oreillers… tous les petits endroits de détente favoris que votre chat investit.
Les puces provoquent des piqûres hautement irritantes, et leur salive est très allergisante.
Le chat se gratte (encore que, le chat ne se gratte que très peu contrairement aux idées reçues), il se lèche pour calmer l’irritation et ingère des puces, souvent porteuses de maladies, comme le ténia par exemple (vers solitaire, parasite interne) ou encore la maladie des griffes du chat.
Les tiques
Les vers
Le chat, d’habitude vif et câlin, perd l’appétit, est amorphe et ne joue plus : il est probablement porteur de vers intestinaux, bien que dans de nombreux cas, il reste asymptomatique. La dirofilariose, ou “maladie des vers du cœur" est par exemple une maladie parasitaire dangereuse chez le chat. Elle est transmise par des vers, des parasites transmis lors d’une piqûre de moustique.
Plus rarement, le chat peut être piqué par un phlébotome (moucheron volant) capable de transmettre la leishmaniose. Cette maladie peut rendre votre chat très malade s’il est fragile médicalement parlant.
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