
Les vers plats : que provoquent-ils chez le chat ?
Plusieurs sortes de vers plats trouvent refuge dans le tube digestif des félins, avec des symptômes différents.
En tête de liste : le ténia
Plus connu sous le nom de ver solitaire, le dipylidium caninum est très fréquent, même chez un animal bien soigné et très entretenu par ses maîtres.
Il est véhiculé par les puces qui le portent en elles : le chat, lors de sa toilette, ou au décours de mordillements pour faire cesser les démangeaisons liées aux morsures des puces, en ingère involontairement. Elles libéreront ensuite généreusement les larves de vers dans l’organisme de l’animal.
Les risques pour le chat sont considérables, mais les maîtres peuvent également être contaminés.
L’échinocoque : un minuscule ver plat
Mesurant seulement quelques millimètres, les échinocoques pénètrent le corps du chat essentiellement lors de repas de proies sauvages : petits rongeurs, oiseaux en sont fréquemment porteurs, et l’ingestion de cette viande crue parasitée offre tout le loisir aux vers plats de trouver un nouvel hôte à coloniser.
Le chat est majoritairement porteur sain, il ne développera pas de symptôme particulier, et sa santé n’en sera pas grandement affectée.
Plutôt bénigne chez les félins, l’infestation par les échinocoques représentent par contre un risque réel pour leur maître.
Les protozoaires
De constitution tout à fait particulière, ces parasites ne sont formés que d’une seule cellule. Comme leurs homologues, ils envahissent la muqueuse de l’intestin grêle, rendant impossible la synthèse correcte des nutriments impossible, avec de plus un risque infectieux sous-jacent.
Les félins s’infestent une fois de plus en ingérant de la viande crue contaminée.
Le risque pour le chat n’est pas d’ordre vital, cependant, parmi ces parasites, existe les toxoplasmes, responsables de la dangereuse toxoplasmose transmissible à l’Homme, que redoute tout spécialement les femmes enceintes, pour leur effet tératogène.
Les vers plats et mon chat : 7 risques pour sa santé
La présence de vers intestinaux provoque irrémédiablement des désordres gastriques, qui fragilisent considérablement la santé des chats.
1. Risque de carences nutritives
Pour croître et se reproduire, larves et vers s’alimentent principalement du contenu gastrique du chat : puisant généreusement dans les réserves nutritives des aliments avalés, ils privent le chat des éléments nourrissants essentiels à sa santé.
2. L’amaigrissement
La présence de parasites dans le tube digestif perturbe l’appétit du chat, qui présentera un manque d’appétence pour ses croquettes et sa pâté habituellement très appréciées. Un cercle vicieux s’installe : s’alimentant moins, son organisme dénutri s’affaiblit ; fatigué, le chat boudera davantage ses repas. La perte de poids s’en verra intensifiée.
3. Le risque de déshydratation
Lorsque le système gastrique du chat est parasité ou héberge des corps étrangers, mécaniquement il tente de s’en débarrasser en provoquant le vomissement de ces éléments indésirables présents.
Rendus impropres à une bonne digestion alimentaire, les intestins vidangent leur contenu sans l’avoir correctement digéré : les diarrhées engendrent, avec les vomissements, une perte d’eau considérable rarement compensée par la boisson, chez un chat envahi de vers.
4. Le risque infectieux
Chez les chatons aux d’anticorps trop peu développés, les chats âgés fragilisés ou les chattes gestantes, les défenses immunitaires sont fragilisées : les larves de vers, accrochées contre la muqueuse intestinale favorisent l’inflammation des muqueuses et le développement bactérien.
5. L’anémie
Les lésions infimes dues à la présence entérale des vers induisent des micro saignements, non extériorisés, peu visibles à l’œil nu. Cependant, le corps du chat, en lutte contre la présence des parasites assortie de la baisse alimentaire, n’est pas en mesure de fabriquer une quantité suffisante de globules rouges pour compenser les pertes : le félin anémié présente des conjonctives (yeux) et des muqueuses (babines) pâles.
6. La perte de vitalité
L’asthénie, la baisse d’état général rendent le chat amorphe : il n’a plus goût à se déplacer, les jeux ne l’intéressent plus, il vient moins à la recherche de caresses.
Le risque de transmission du chat à son maître
Même si le chat a de nombreuses chances de ne pas voir son état de santé mis en jeu par la présence de vers plats, et ne subir que des désordres pouvant être canalisés par des mesures relativement simples et efficaces, il n’en est pas de même pour ses maîtres.
Le risque de savoir son chat probablement contaminant pour ses maîtres peut entacher les liens de tendresse entre le félin et ses colocataires humains : il serait dommage de ne pas traiter un chat et de ne plus oser le câliner.
La prévention et les traitements : lutter efficacement contre les vers plats
Éviter l’invasion des puces !
Pour les vers provenant de l’ingestion de puces, un traitement efficace contre les puces empêchera les parasites de nicher dans le pelage du chat.
Appliquées avec méthode pour une efficacité optimale, les pipettes protègent efficacement le chat des puces, et donc des risques liés aux vers plats.
En venir à bout avec les vers plats
Lors des visites de contrôles régulières chez son vétérinaire, celui-ci proposera si besoin un vermifuge : en cas d’infestation, ceux-ci rétablissent un état de santé sain chez le chat, pour des risques de maladies liés aux vers plats entièrement maîtrisés.
FR-FEL-0033-2021– Boehringer Ingelheim Animal Health France SCS – 03/2021
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