Quels sont les risques des tiques pour mon chien ?

En France, les tiques sont des acariens assez répandus. Elles sont responsables de nombreuses maladies dont certaines chez le chien. En effet, celles-ci peuvent être porteuses de divers agents pathogènes (bactéries, virus ou encore protozoaires). Les animaux seront infectés par ceux-ci via une morsure du parasite.

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Les tiques : quelques généralités

Premièrement, les tiques se trouvent essentiellement dans des zones humides et denses en végétation (bois, talus, prairies). Elles sont présentes aussi bien en ville qu'en milieu rural. Par contre, elles ne supportent pas l'altitude (au maximum 1500 mètres). Avec le réchauffement climatique, leur spectre d'activité est devenu plus large au cours d'une année. Dans les zones où les hivers sont doux (sud de la France), il n’est pas rare de trouver des tiques dès les mois de février-mars par exemple.



Ensuite, ce sont des parasites coriaces. Elles peuvent vivre jusqu'à 4 ans dans certains cas. Leur cycle de vie passe par trois phases : la larve, la nymphe et l'adulte. Les scientifiques ont constaté qu'il fallait un certain temps de fixation de la tique sur son hôte pour qu'il y ait une potentielle transmission d'un virus.



Enfin, il y a trois espèces courantes de tiques canines réparties en Europe : Ixodes ricinus (tique commune), Dermacentor reticulatus et Rhipicephalus sanguineus .

Les principales maladies canines véhiculées par les tiques en europe

《 maladie tique chien 》 sont trois mots très souvent recherchés par les propriétaires d’animaux et souvent entendus par les vétérinaires. Et vous avez raison de vous renseigner sur ces sujets-là…Malgré sa petite taille, la tique constitue un réservoir de maladies infectieuses dont la maladie de Lyme (ou la borréliose), la babésiose (ou la piroplasmose) et l'ehrlichiose.

 

La maladie de Lyme (vecteur : Ixodes ricinus)

La maladie de Lyme est caractérisée par des symptômes généraux qui sont :

 

  • une inflammation cutanée de la zone mordue (environ une semaine) ;
  • une faiblesse générale ;
  • de la fièvre ;
  • un manque d'appétit ;
  • une monoarthrite ou une polyarthrite.

 

Des signes cliniques moins fréquents existent tels que les vomissements et l'hypertrophie des ganglions lymphatiques.
Les risques de la borréliose diagnostiquée tardivement sont :

 

  • des problèmes cardiaques ;
  • une périarthrite infraclinique chronique ;
  • une atteinte aiguë des reins (néphrite de Lyme) pouvant mener à une insuffisance rénale ;
  • une méningite (rare).

 

La babésiose (vecteurs : Dermacentor reticulatus et Rhipicephalus sanguineus)

Les symptômes généraux de la babébiose (aussi appelée piroplasmose) sont :

  • une fièvre élevée ;
  • un ictère (jaunisse) ;
  • une anémie ;
  • une hémolyse ;
  • des urines sombres.

 

Le parasite entre dans les globules rouges du sang du chien et provoque leur éclatement. Le chien manque donc de globules rouges. Ces muqueuses deviennent pâles et ictériques (jaunes). En l'absence de traitement, l'état général de l'animal va se détériorer très rapidement jusqu'à entraîner la mort de celui-ci.

 

L'ehrlichiose (vecteur : Rhipicephalus sanguineus)

Les symptômes généraux sont :

 

  • une fatigue générale ;
  • une perte d'appétit ;
  • un état dépressif ;
  • une anémie ;
  • des douleurs articulaires.

 

Des signes cliniques occasionnels peuvent aussi apparaître : des vomissements et un gonflement anormal des ganglions lymphatiques.
En cas de dépistage tardif, l'animal semblera en bonne santé car il sera asymptomatique. Effectivement, les symptômes cités plus haut ne sont présents qu'en début d'infection. Une chose qui peut indiquer un éventuel problème de santé sera une thrombopénie. C'est un nombre progressivement décroissant de plaquettes dans le sang.
Il y a une forme grave de l'ehrlichiose. Elle est dite chronique. Le chien sera très vite affaibli et aura des saignements par exemple du nez. Une analyse sanguine montrera une pancytopénie. Il s'agit d'une forte diminution des cellules sanguines (plaquettes, globules rouges et globules blancs). Ceci est dû à une atteinte irréversible de la moelle osseuse. En contractant cette forme de la maladie, les chances de survie du chien sont quasi nulles.

 

FR-CAN-0290-2020– Boehringer Ingelheim Animal Health France SCS – 01/2021