
Le grand coupable : le moustique
Le cycle infernal de la contamination
Le moustique se pose sur son hôte et le pique, pour en extraire du sang. Si cette proie est porteuse de petites larves de dirofilariose, qui se disséminent dans le sang, l’insecte en ingère en même temps que son repas sanguin.
Le voilà contaminé à son tour : lors de la piqûre d’un nouvel animal, il transmet tout simplement les larves directement dans la circulation sanguine de cette nouvelle victime.
Ces petites larves microscopiques quant à elles, continuent leur développement dans le sang du chien ; une fois adultes, les vers vont préférentiellement se localiser dans les artères pulmonaires (qui sont les principales artères de gros calibre), voire dans la partie droite du cœur.
Loin d’être fini, le cycle débute au contraire pour les vers du cœur : ils pondent à leur tour des milliers d’œufs ! Ces larves, microfilaires de leur nom scientifique, partent dans la circulation sanguine du chien, et sont à disposition d’un autre moustique, pour l’infecter à son tour, si ce n’est pas déjà le cas.
C’est une maladie au pronostic sombre, les organes de la fonction cardio-pulmonaire étant totalement envahis sur le long terme : la dirofilariose du chien est d’évolution lente, aboutissant à une insuffisance cardiaque, une détresse respiratoire, et malheureusement, en l’absence d’une prise en soin précoce, au décès de l’animal.
De la larve au ver du cœur : combien de temps faut-il ?
Ma région est-elle à risque ?
La dirofilariose : est-ce que mon chien est contaminé ?
Le développement des vers du cœur peut prendre plusieurs mois voire années avant de devenir symptomatique : lorsque le chien présente les premiers troubles, il est malheureusement déjà à un stade avancé de la maladie. La grande quantité de ces filaires de longueur impressionnante forme une sorte de pelote, qui remplit les vaisseaux sanguins du chien, voire son cœur, au détriment de leur bon fonctionnement.
Ainsi, le flux sanguin est limité, l’apport d’oxygène pulmonaire est réduit, des symptômes respiratoires surviennent : le chien tousse, s'essouffle au moindre effort et s’épuise vite.
L’insuffisance cardiaque droite ne tarde pas à s’installer, le cœur s’épuise à tenter de fournir du sang oxygéné aux organes du chien, pouvant aboutir à un arrêt cardiaque.
D’autres symptômes moins violents accompagnent le tableau : de manière générale, tout comportement différent des habitudes du chien doit alerter le maître.
FR-CAN-0174-2021– Boehringer Ingelheim Animal Health France SCS – 04/2021
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