Le voilà contaminé à son tour : lors de la piqûre d’un nouvel animal, il transmet tout simplement les larves directement dans la circulation sanguine de cette nouvelle victime.
Ces petites larves microscopiques quant à elles, continuent leur développement dans le sang du chien ; une fois adultes, les vers vont préférentiellement se localiser dans les artères pulmonaires (qui sont les principales artères de gros calibre), voire dans la partie droite du cœur.
Loin d’être fini, le cycle débute au contraire pour les vers du cœur : ils pondent à leur tour des milliers d’œufs ! Ces larves, microfilaires de leur nom scientifique, partent dans la circulation sanguine du chien, et sont à disposition d’un autre moustique, pour l’infecter à son tour, si ce n’est pas déjà le cas.
C’est une maladie au pronostic sombre, les organes de la fonction cardio-pulmonaire étant totalement envahis sur le long terme : la dirofilariose du chien est d’évolution lente, aboutissant à une insuffisance cardiaque, une détresse respiratoire, et malheureusement, en l’absence d’une prise en soin précoce, au décès de l’animal.